C’est à la rencontre d’un passionné et d’un meneur d’hommes que nous vous emmenons cette semaine à travers ce portrait de Julien FESSARD. Fondateur de M2AIM, une start-up spécialisée dans la conception de solutions M2M et IoT clés en main, Julien a toujours eu en lui une âme de leader et le goût des choses bien faites. De formation électrotechnique, il a en effet pendant plus de 10 ans été en charge de la constitution et de l’encadrement d’une équipe au sein d’une entreprise en pleine croissance, avant de décider de reprendre ses études et de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Un parcours sur lequel il a accepté de revenir avec nous et que nous vous proposons de découvrir aujourd’hui.


Quel a été ton parcours avant de te lancer dans la création d’entreprise ?

Mes jeunes années passées avec mon père et mon grand-père, tous deux Cheminots, à créer, améliorer et réparer tous types de systèmes électromécaniques dans l’atelier familial m’ont donné la valeur Travail et le goût du travail bien fait. J’ai décidé très tôt de m’orienter vers une filière technique à la recherche d’un juste équilibre entre théorie et pratique. Après un bac électrotechnique, je me suis donc naturellement orienté vers un BTS électrotechnique, à l’issue duquel j’ai décidé de ne pas prolonger mes études en école d’ingénieur mais de rentrer directement sur le marché du travail. J’ai donc débuté ma carrière chez General Electric Medical System sur une ligne de production de systèmes mammographes puis j’ai évolué vers l’intégration de salles vasculaires complexes. Après un temps dans cette entreprise, j’ai finalement rejoint,, en tant que responsable du Service Client, une PME de 30 personnes ouverte sur l’international et réalisant des systèmes pour la surveillance maritime. Une fonction que j’ai occupée 14 ans et pour laquelle j’ai eu à constituer et à encadrer une équipe de 25 personnes. Au cours de ces années, j’ai vécu la vente de mon entreprise à la société Airbus puis sa fusion avec un concurrent. Fort de cette expérience, j’ai décidé en 2012 de m’inscrire à l’ESSEC en Master de Management Opérationnel International, non seulement pour valider mes acquis mais aussi pour renforcer ma compréhension des enjeux liés à la gestion d’entreprise.

Avais-tu alors déjà le projet de créer ta propre entreprise ?

Pas vraiment. Dans les faits, trois choses m’ont décidé à me lancer. Tout d’abord, le fait qu’au fond de moi, j’ai toujours été attiré par la liberté d’entreprendre. De la même manière, j’ai toujours aimé aller de l’avant, me confronter à des problématiques et apporter des solutions. Ensuite, il est vrai que ma formation à l’ESSEC m’a permis de mieux appréhender les interactions et les différents leviers à l’œuvre dans une société. Cette formation m’a également permis de m’ouvrir encore un peu plus à l’entreprenariat, et m’a rassuré sur ma capacité à porter un tel projet. Enfin, dernier élément déterminant : le fait d’avoir obtenu la confiance de mes 4 associés qui sont tous des personnes et des professionnels que j’estime infiniment.

A quel moment as-tu croisé la route d’IncubAlliance ?

C’est le responsable régional d’Airbus Groupe Développement – avec qui j’ai établi une Convention d’essaimage lorsque j’ai décidé de quitter Airbus pour créer mon entreprise – qui m’a parlé de l’incubateur SQYcub et d’IncubAlliance. J’ai donc décidé de présenter ma candidature. Dès le GenesisLab, j’ai été frappé et séduit par le pragmatisme et l’efficacité de l’approche d’IncubAlliance. Aujourd’hui encore, après un an d’incubation, je continue de trouver une écoute bienveillante et des conseils stratégiques auprès de mes conseillers, chaque fois que j’en ai besoin.

Quels sont les principaux obstacles de l’aventure entrepreneuriale ?

Quand on démarre un projet from scratch, le plus dur est de parvenir à pénétrer le marché. Je rejoins mes pairs qui dans le passé et malgré leur immense respect pour la technique, n’ont cessé de répéter que le plus important dans une société, c’est LE COMMERCE ! Difficile à entendre pour quelqu’un aux racines techniques… Aujourd’hui, toujours aussi passionné et respectueux de la technique, c’est moi qui en témoigne.  On a beau avoir le meilleur produit du monde, il ne nous servira à rien si l’on ne parvient pas à le vendre !

Quelle est selon toi la principale qualité d’un bon entrepreneur ?

Je dirais sans aucune hésitation la résilience ! Impossible en effet de réussir dans l’aventure entrepreneuriale si l’on n’est pas en mesure d’encaisser certains coups et de passer certains caps difficiles. Face aux difficultés qui sont quotidiennes, il faut en effet avoir la force de ne jamais baisser les bras et, à l’image des sportifs, pousser, pousser et encore pousser quand on est dans la mêlée ou continuer à courir grâce au mental lorsque les jambes semblent vous abandonner ! Comme disait Walt Disney : « La différence entre gagner et perdre est le plus souvent de ne pas abandonner. »

Quels conseils donnerais-tu à un entrepreneur en herbe ?

Tout d’abord de ne pas se lancer seul car on est toujours beaucoup plus fort à plusieurs ne serait-ce qu’à deux. Ensuite de se faire accompagner par des gens expérimentés et bienveillants pour éviter de tomber dans certains pièges et ainsi gagner du temps. Enfin, mettre le Client au centre de ses priorités.

 

Pour en savoir plus sur M2AIM :

http://www.m2aim.com

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