United Biometrics présent au salon Vivatech 2018 !

Décidément, UNITED BIOMETRICS est sur tous les fronts ! Figurant parmi les partenaires mondiaux d’IBM, c’est aux côtés de Orange Lab que l’on a pu croiser la start-up dans les allées de l’édition 2018 du Salon VivaTech tenue cette année du 24 au 26 mai à Paris. Spécialisée dans l’authentification multi-biométrique, la jeune entreprise est en effet à l’origine d’une solution innovante au service de la sécurisation des transactions. Une innovation conforme aux exigences de la réglementation européenne relative à l’authentification et qui n’en finit pas de séduire les acteurs du secteur bancaire notamment. Retour avec Christopher RICHARD et Yves CHEMLA, les cofondateurs de UNITED BIOMETRICS, sur le chemin déjà long parcouru par la start-up.

 

Comment est née United Biometrics ?

CR : Avec Yves, nous nous connaissons depuis de nombreuses années. Tous les deux issus du monde de la technologie des start-up, nous avons déjà eu par le passé à plusieurs reprises l’occasion de collaborer dans le cadre de partenariats très efficaces. Des expériences successives qui nous ont permis de nous rendre compte que nous faisions tous les deux le même constat opérationnel quant aux failles de sécurité existant dans les transactions électroniques. C’est un fait que 50% des entrées frauduleuses se font par les mots de passe !

YC : Nous avions par ailleurs anticipé le développement de terminaux grand public type smartphones et la possibilité d’équiper ces derniers de capteurs biométriques. Nous nous sommes donc demandés comment utiliser ces technologies nouvelles pour sécuriser les transactions. C’est ainsi qu’est née, dès 2005, cette idée d’utiliser la biométrie pour lutter contre la fraude. Une idée que nous avons immédiatement protégée par un brevet. Nous avons ensuite attendu que le marché soit mature pour créer l’entreprise. Ce n’est ainsi qu’en 2014, au moment de la création par Apple du premier smartphone incluant un capteur biométrique, que United Biometrics a vu le jour.

 

Concrètement, que proposez-vous ?

CR : Dans le cadre d’une transaction électronique, nous rendons possible l’authentification d’un utilisateur via ses données biométriques. Prenons l’exemple d’une transaction bancaire. Grâce à notre solution, plutôt que d’entrer un mot de passe dans son application, l’utilisateur aura accès à une page d’authentification biométrique pour valider son action.

YC : Cette authentification a pour caractéristique d’être multimodale. Notre solution permet en effet de recourir à plusieurs types de biométries (empreintes digitales, reconnaissance vocale, reconnaissance faciale, biométries comportementales) pour valider l’authentification. Par ailleurs, parce qu’elles sont stockées sous forme d’un identifiant non biométrique, ces données d’authentification présentent l’avantage d’être totalement anonymisées, ce qui répond aux attentes de la réglementation européenne en termes de sécurité.

 

Un sujet très sensible qui vous a poussé à avoir très tôt recours à la propriété intellectuelle ?

CR : Effectivement, cela a été un élément fondamental de notre stratégie. C’est pourquoi, dès l’origine du projet, nous avons déposé à l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI) une demande de brevet délivrée en 2006. Nous avons ensuite effectué deux nouvelles demandes de brevet : l’une auprès de l’Office européen des brevets (OEB) qui a abouti en 2015 et l’autre auprès du United States Patent and Trademark Office qui a été aboutie en 2017. 

 

Comment envisagez-vous l’avenir ?

YC : Avec beaucoup d’enthousiasme ! Nous travaillons actuellement à l’établissement d’un certain nombre de collaborations technologiques importantes, dont une notamment avec le CEA-List. Pour aller encore plus loin dans la protection des données de notre plateforme, nous avons en effet besoin d’un nouveau type de cryptographie très avancée – la cryptographie homomorphe. C’est sur ce sujet que nous travaillons actuellement avec le CEA. Nous envisageons en effet d’exploiter la licence d’un brevet CEA-List permettant de chiffrer les données biométriques et donc de les sécuriser en permanence. Un partenariat qui a pu voir le jour grâce à IncubAlliance.

 

Justement, que vous a apporté IncubAlliance dans votre parcours ?

CR : Dans le cadre du partenariat avec le CEA, IncubAlliance nous a permis de définir un modèle de collaboration cohérent avec notre besoin technologique. D’une manière générale, je dirai qu’IncubAlliance contribue à faciliter pour les start-up les contacts et les points d’ancrage technologiques au sein d’un écosystème de l’innovation encore très cloisonné. L’incubateur offre également, tout au long de la période d’incubation, un support très précieux en termes d’accompagnement et de conseils.

 

Vous venez de participer à l’édition 2018 du Salon VivaTech. Qu’en retenez-vous ?

CR : Enormément de rencontres ! Nous avons pu faire de très nombreuses présentations de nos solutions devant des délégations étrangères et des représentants d’entreprises internationales. A la demande de notre partenaire Orange, nous avons notamment présenté deux applications : un Wallet sécurisé avec deux biométries pour effectuer des paiements par carte bancaire avec le mobile ; un achat automatisé avec deux biométries pour le paiement sécurisé par mobile. Des applications qui ont, semble-t-il, suscité l’intérêt, si l’on s’en tient aux discussions très concluantes que nous avons pu avoir avec de grandes banques et compagnies d’assurance.

 

Authentification par empreintes digitales.

 

Authentification par reconnaissance vocale.

 

United Biometrics, partenaire d'IBM dans le domaine de la cybersécurité, propose une plateforme d’authentification forte, biométrique multimodale hébergée sur IBM Cloud.

 

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