QUANDELA lauréat du Grand Prix Challenge+

A peine un an s’est écoulé depuis sa création en janvier 2017 que déjà QUANDELA fait parler d’elle. Start-up issue du Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (C2N) fondée par Pascale SENELLART, Niccolo SOMASCHI et Valérian GIESZ et spécialisée dans la conception et fabrication de solutions performantes et compactes pour le développement des technologies quantiques, QUANDELA vient en effet de remporter le grand Prix Challenge+ d’HEC. Une reconnaissance supplémentaire qui ne fait que confirmer l’intérêt déjà très largement partagé au sein de la communauté scientifique pour les solutions de la jeune entreprise. Retour sur une start-up prometteuse avec Niccolo SOMASCHI, l’un de ses trois co-fondateurs.

Comment est née QUANDELA ?

A l’origine de la création de QUANDELA se trouve une technologie développée par Pascale SENELLART (directrice de recherche au C2N-CNRS) et sur laquelle, avec Valérian GIESZ, nous avons travaillé pendant le dernier quatre an dans le même laboratoire. En 2015-2016, nous avons en effet obtenus, avec cette technologie, des résultats scientifiques qui ont eu un certain retentissement dans la communauté internationale de la photonique quantique. Notre dispositif fournissait en effet une solution alternative et bien plus efficace à la technologie que tous nos collègues utilisaient alors pour leur recherche. Forts de cet intérêt, nous avons décidé de ne pas en rester là et de transformer notre projet de recherche en entreprise commerciale. C’est ce jour-là que QUANDELA est née.

Concrètement que proposez-vous ?  

Nous proposons une technologie basée sur des nano émetteurs de lumière quantique à semi-conducteurs mille fois plus efficace que les technologies actuelles, utilisée pour le développement de technologies quantiques à base de lumière. Nous nous adressons en premier lieu aux laboratoires de recherche, publics ou privés, qui travaillent au développement d’ordinateurs quantiques ou de communications quantiques par exemple. Dans un horizon de trois ans, nous pensons être en mesure de simplifier suffisamment notre produit afin de pouvoir l’adresser, au sein de l’industrie, à des utilisateurs non experts. 

Un projet qui a su séduire le jury du Concours Challenge+. Pouvez-vous nous en dire deux mots ?

Après 8 mois de formation, à raison de 3 jours par mois, au sein de la promotion Challenge+ 2017-1, nous venons effectivement d’être désignés lauréat du Grand Prix Challenge+. Ce premier prix nous a été attribué par un jury constitué d’experts et dont le président n’était autre que l’administrateur adjoint du CEA (et président de CEA investissement), à l’issue d’un concours de pitch auquel une vingtaine de projets ont été conviés à participer. Nous sommes très fiers d’avoir été lauréats de ce concours. Au-delà de la reconnaissance de la valeur de notre projet par un jury d’une telle qualité, nous nous réjouissons de la visibilité que cette récompense devrait nous apporter dans notre domaine.

Quel a été l’apport d’IncubAlliance dans l’envol de QUANDELA ?

Dès notre participation au GenesisLab au premier trimestre 2017, nous avons tout de suite compris qu’IncubAlliance nous apporterait une vision complémentaire à celle que nous recevions au sein d’HEC Challenge+. Alors qu’à HEC nous suivions une formation complète de grande qualité, nous avons tout de suite été confrontés, au sein d’IncubAlliance, à une démarche très concrète et pragmatique nous poussant à questionner le moindre détail de notre projet. Une approche qui, j’en suis convaincu, nous a énormément aidés dans la construction de notre business plan et donc dans notre succès au Grand Prix Challenge+.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Plutôt positivement dans la mesure où nous sommes en train de décrocher en ce moment même nos premiers bons de commandes ! Et en même temps avec beaucoup de sérieux car nous savons que la route est encore longue et que nous avons encore beaucoup à prouver.

 

Pour en savoir plus sur QUANDELA :

 

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